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La CFHA recommande d'adapter les valeurs limites d'immissions pour protéger la santé

Le rapport de la Commission fédérale de l'hygiène de l'air (CFHA) recommande, sur la base des Air Quality Guidlines 2021 de l'OMS, de nouvelles valeurs limites pour la Suisse. Le rapport montre pour chaque polluant les sources les plus importantes, comment les immissions des valeurs à court et à long terme ont évolué, quelles sont les conséquences sanitaires de la pollution et quel est le niveau de conformité. En plus des 5 polluants classiques, le rapport considère également les PUNR, la suie, et d'autres polluants réglementés dans l'OPair. Le projet GeLuft a calculé en parallèle que le respect des valeurs indicatives de l'OMS pour les PM2.5 et le NO2 en Suisse permettrait d'éviter plus de 3300 décès prématurés et 3400 cas d'asthme par rapport aux valeurs actuellement en vigueur dans l'OPair.

Revue systématique et méta-analyse des effets sur la santé liés aux transports

Lors de sa conférence annuelle, le Health Effects Institute (HEI) a présenté son rapport complet sur les effets sur la santé de l'exposition à long terme aux polluants du trafic. Danielle Viennau du Swiss TPH faisait partie du panel de 13 experts qui, avec le soutien de LUDOK, ont évalué systématiquement les preuves pour des critères de santé sélectionnés dans la recherche de littérature et l'extraction de données. Ils ont estimé que les preuves étaient élevées en ce qui concerne les liens avec la mortalité et les maladies respiratoires telles que l'asthme chez les enfants et les adultes. C'est la première fois que l'impact sanitaire du trafic en tant que source de pollution de l'air a été démontré dans le cadre d'un processus d'évaluation systématique, indépendamment de l'exposition simultanée au bruit. À la demande de l'OFEV, LUDOK a rédigé un résumé en allemand de la Traffic Review de l'HEI.

Lignes directrices mondiales de l’OMS sur la qualité de l’air 2021

Les lignes directrices mondiales actualisées de l’OMS sur la qualité de l’air proposent des recommandations relatives à des seuils de référence en matière de qualité de l’air ainsi que des objectifs intermédiaires pour cinq polluants atmosphériques principaux. Elles donnent également des informations qualitatives sur les bonnes pratiques pour la gestion de certains types de particules en suspension (PM), par exemple le noir de carbone/carbone élémentaire, les particules ultrafines et les particules provenant de tempêtes de sable et de poussière, pour lesquelles on ne dispose pas d’assez de données quantitatives pour établir des seuils de référence.

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